et si marie antoinette...

et si marie antoinette...

La meilleure Marie Antoinette ? (2)

 

premier article : https://milleetuneantoinette.blog4ever.com/la-meilleure-marie-antoinette

 

En 1981 sort La nuit de Varennes, d'Ettore Scola, où la reine, Eleonore Hirt, n'apparaît que pour montrer le bas de sa jupe et s'exclamer en allemand. Mais le personnage de la comtesse Sophie de la Borde, interprété par la très belle  Hanna Schygulla, m'a fait irrésistiblement penser à Marie Antoinette... déjà par ce si joli accent chantant...

 

http://historum.com/european-history/62574-flight-varennes-1791-a.html

 

 

Dans L'été de la révolution, réalisé par Lazare Iglesis pour la télévision, Brigitte Fossey prête ses traits à la reine. J'avoue avoir été plus impressionnée par Bruno Cremer en Louis XVI.

 

Emmanuelle Béart sera une gracieuse Marie Antoinette dans Les jupons de la révolution, de Caroline Huppert. Jolie plongée dans l'intimité de notre reine, avec un accent mis sur sa vie de famille.

 

Nous arrivons aux deux films sortis pour le bicentenaire de la révolution, en 1989, Les années lumières de Robert Enrico et Les années terribles de Richard Heffron, deux oeuvres qui équilibrent remarquablement les points de vue politiques et proposent un casting très pertinent. Jane Seymour en Marie Antoinette m'a séduite et Jean-François Balmer en Louis XVI m'a plus qu'interpellée. Les deux acteurs offrent un jeu tout en nuances et en double-sens absolument savoureux.

 

 

 http://lady-oscar.vraiforum.com/t4647-Les-actrices-ayant-incarne-Marie-Antoinette.htm

 

 

En 1993, deux cents ans après l'exécution de Marie Antoinette, sort un véritable bijou : L'Autrichienne, réalisé par Pierre Granier-Deferre sur un scénario écrit par Alain Decaux et André Castelot. Le film retrace le procès de la reine et ses derniers jours à la Conciergerie. Reposant sur des documents d'époque, les dialogues, les décors, les costumes et le jeu de l'actrice, Ute Lemper, sont d'une grande fidélité. 

 

Elle, elle est tout simplement superbe... noble, fragile, éperdue, courageuse, nostalgique... elle est tout à la fois, avec le petit plus émouvant de son léger accent allemand.

 

 

 

http://shelf3d.com/Search/Marie%2BAntoinette%2BPlayListIDPLC1AD6B681B9ED9E8

 

 

Encore une de mes préférées, Charlotte de Turckheim dans le très beau et très raffiné Jefferson in Paris de James Ivory (1994) :

 

 

 

 

Alors, là... Charlotte de Turckheim est Marie Antoinette ! Déjà physiquement, la ressemblance est bluffante. Et puis, le jeu m'a enchantée. Nous voyons évoluer une reine qui s'ennuie de se divertir dans le décor empesé de Versailles. Tout à fait époustouflante !

 

Passons sur Judith Godrèche dans Beaumarchais, l'insolent, d'Edouard Molinaro (1996) et sur Mirabèle Kirkland dans Ridicule, de Patrice Leconte (1996). Plus intéressante est la prestation de Joely Ridchardson dans The Affair of the Necklace, réalisé par  Charles Shyer en 2001.

 

 

http://vivelareine.tumblr.com/post/38493846608

 

 

Même si l'histoire fait la part belle au point de vue de la voleuse, la reine joue un rôle où alternent superbe, caprice, colère et dignité.

 

Nous voici tout doucement arrivés aux productions les plus récentes. A suivre... 



01/01/2014
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